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Discours-programme : Michèle Detaille

Discours-programme : Michèle Detaille

Nouvelle présidente de la FEDIL
lors de l’Assemblée générale du 25 avril 2019

Monsieur le Vice-Président,
Mesdames, Messieurs les administrateurs,
Mesdames,
Messieurs,

Vous m’avez confié une grande responsabilité. Je vous en remercie. J’en suis très fière. Je vais tout faire pour m’en montrer digne.

Je vais tout faire avec vous pour porter haut et fort la voix de l’industrie luxembourgeoise comme l’ont fait avant moi, depuis un siècle, les présidents de la FEDIL qui se sont succédé à la tête de notre puissante fédération.

Je veux saluer ici les présidents honoraires, Marc ASSA qui était le président en exercice lorsque je suis arrivée au Luxembourg, il y a un peu plus de 20 ans, Charles KROMBACH qui m’a demandé de rejoindre le conseil d’administration de la FEDIL en 2005, Robert DENNEWALD, mon impétueux ami et bien sûr Nicolas BUCK qui depuis 3 ans a mis sur orbite une FEDIL bien adaptée à son temps, qui a donné le ton juste à notre parole et qui a rallié de nombreux nouveaux membres à sa vision moderne de notre rôle.

Nicolas BUCK va maintenant mettre sa vision et son dynamisme au service de l’UEL. Il va y succéder à un homme qui incarne le patronat luxembourgeois avec compétence et conviction depuis de nombreuses années : Michel WURTH qui fut aussi un vice-président actif et écouté de la FEDIL. Je veux le remercier pour sa contribution essentielle à la défense et à la promotion de l’entreprise dans notre pays.

« Le changement dans la continuité », tel pourrait être le fil rouge de l’année qui s’annonce.

Souvenez-vous : il y 3 ans à la faveur du changement de Présidence, beaucoup d’entre vous ont participé à un exercice de repositionnement de notre organisation. Ce fut l’occasion de définir une nouvelle stratégie FEDIL.

Il n’entre pas dans nos intentions de remettre en cause ce qui vient d’être mis en place et qui marche bien. Les priorités définies il y a trois ans continueront donc à guider notre action.

Chers membres, les trois sujets prioritaires qui reflètent les grands défis à relever par nos entreprises, sont les talents, la transformation digitale et la transition énergétique. Fin 2018, le conseil d’administration a confirmé ces trois thèmes et a élaboré un plan d’action pour l’année en cours.

À côté de ces trois priorités, nous accorderons une attention toute particulière au commerce extérieur.

Pourquoi voulons nous travailler sur le thème des talents ?

Lorsque vous demandez aux responsables d’entreprise : « Quelle est votre principale préoccupation ? » Que vous répondent-ils le plus souvent ?

C’est la difficulté de trouver des bons collaborateurs qui revient presque toujours comme LA principale difficulté. Cela ressort d’entretiens entre chefs d’entreprises, cela ressort aussi des tours de tables que nous organisons régulièrement au conseil d’administration de la FEDIL.

La pénurie se fait surtout sentir dans les métiers techniques mais même des fonctions basiques sont parfois difficiles à pourvoir.

Les raisons de cette pénurie de talents sont multiples.

Une des premières causes réside sans doute dans l’orientation scolaire et dans le peu d’intérêt des jeunes pour les métiers techniques et technologiques.

Changer cette donne est un travail de longue haleine.

La FEDIL y travaille beaucoup à travers différentes actions :

« HelloFuture », tout d’abord, cette opération qui vise à promouvoir les métiers de l’industrie et des technologies auprès des élèves et des étudiants. Des représentants de nos entreprises se rendent dans les écoles pour expliquer aux jeunes les métiers de l’industrie.

À ce sujet, je lance un appel pressant à chacun d’entre vous pour une participation active de votre entreprise à cette opération.

Il est bien de regretter que les jeunes ne s’intéressent pas à l’industrie.

Il est bien de trouver l’initiative « HelloFuture » intéressante.

Il est encore mieux d’envoyer l’un ou l’autre de vos collaborateurs à la rencontre des jeunes dans les écoles.

Beaucoup de nos membres ne se sont pas encore engagés dans cette action ; d’autres se défilent parfois au dernier moment. Je veux ici remercier les entreprises qui participent à cette action de sensibilisation. Je veux aussi remercier et féliciter les collaborateurs de la FEDIL en charge de cette opération pour leur dévouement. Vous pourrez les rencontrer pendant la réception qui suivra. Ils viendront à votre rencontre pour solliciter votre aide et votre soutien pour leurs prochaines activités. Je vous remercie de leur réserver un bon accueil.

Nous menons également une enquête annuelle sur les qualifications de demain dans les technologies de l’information et de la communication et aussi dans les métiers industriels.

Nous poursuivons le dialogue avec les responsables des ministères concernés et des lycées.

Nous participons, avec certains d’entre vous, à des foires d’étudiants au Luxembourg et à l’étranger.

Toutes ces actions visent à faire connaître l’industrie. Elles visent à y attirer une main d’œuvre de qualité, en montrant que l’on peut gagner sa vie, s’épanouir et avoir un travail intéressant dans une entreprise industrielle.

Pour attirer les jeunes vers nos métiers, nous devons encore améliorer notre communication. Nous devons mieux mettre en valeur la contribution de nos activités à la transformation du monde. Nous devons mettre en lumière nos investissements, la digitalisation de nos entreprises, les écotechnologies et nos autres projets innovants.

Nous allons travailler sur ce sujet dans les mois qui viennent.

Notre pays doit aussi être attrayant pour les frontaliers et pour d’autres étrangers que nous devons convaincre de venir travailler chez nous.

Les infrastructures, la mobilité, le logement, la fiscalité, les autorisations de travail ou encore le niveau des charges sociales sont autant d’éléments qui entrent en ligne de compte dans l’attractivité du pays.

La FEDIL a un rôle à jouer pour faire fonctionner ce marché du travail atypique.

La formation continue fait aussi partie des préoccupations de la FEDIL.

C’est la Chambre de Commerce qui est en charge de l’organisation de la formation continue dans notre pays.

Nous lui demandons des initiatives pour aider nos entreprises à préparer leurs équipes à toutes ces nouvelles tâches qui vont résulter des transformations technologiques.

Nos représentants à la Chambre de Commerce ont reçu une mission : veiller au développement d’une offre de formations adaptée aux besoins de l’industrie. Les professionnels de la formation continue devront identifier les futurs besoins en compétences de notre industrie. Ils devront faire preuve de la flexibilité nécessaire pour ajuster leur offre.

Nous devons aussi coopérer avec les régions limitrophes tant pour la formation initiale que pour la formation continue.

A côté de la formation, la disponibilité de nos collaborateurs est aussi un élément essentiel de la politique des talents.

L’idée qu’une réduction généralisée du temps de travail s’imposerait parce que l’automatisation ou la digitalisation libérerait de la main d’œuvre est a priori une idée séduisante. En fait, elle ignore les énormes difficultés que nos entreprises rencontrent pour trouver des collaborateurs formés.

Nous comprenons, bien sûr, l’intérêt de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle. Cela peut d’ailleurs encourager plus de gens à travailler.

Mais l’action politique ne doit pas s’arrêter là.

Face aux possibilités accrues de recours au travail à la carte, le bon fonctionnement des entreprises doit aussi faire partie des préoccupations des responsables politiques.

La FEDIL, via son implication dans le travail de l’UEL, va contribuer à l’élaboration de propositions constructives pour rééquilibrer les actions qui touchent à l’organisation du temps de travail.

Nous expliquerons nos idées au monde politique, nous en démontrerons le bien-fondé et nous inviterons le gouvernement à les examiner avec bienveillance. On ne peut pas éternellement faire peser de plus en plus d’obligations sur le dos des employeurs et donner toutes les latitudes aux salariés, sous peine de désorganiser des secteurs entiers de l’économie.

Venons-en à notre deuxième priorité : la transformation digitale que nous considérons comme un sujet horizontal.

La modernisation de l’État, notamment par le biais du projet e-government, nous intéresse au plus haut point.

Pourquoi ? Parce que nous sommes persuadés qu’il va engendrer un potentiel significatif de simplification et d’accélération des procédures administratives qui touchent à la vie de nos entreprises. Ce que nous réclamons depuis si longtemps.

La FEDIL est aussi concernée par toutes les initiatives politiques qui touchent à la transformation digitale, parce que nous représentons les principaux prestataires de services IT et de nombreuses entreprises technologiques et parce que chacun de nos membres est peu ou prou utilisateur de ces nouvelles technologies. C’est donc tout à fait légitimement que nous continuerons à nous positionner sur le thème de la transition digitale.

Nous poursuivrons nos initiatives qui visent à promouvoir l’implémentation de la digitalisation dans nos industries.

« Digital for industry » et InduTech sont deux offres concrètes, appréciées par nos membres. J’invite ceux d’entre vous qui ne les connaissent pas encore à s’y intéresser de plus près.

Je voudrais aussi, en votre nom à tous, adresser tous nos remerciements au ministre de l’Économie et à son administration pour le soutien sans faille qu’ils nous accordent dans ces actions.

Par ailleurs, les partenariats avec l’Université, avec le LIST, avec la Chambre de Commerce ou avec Luxinnovation sont importants. Ils permettent d’accélérer et d’intensifier les efforts d’innovation. Nous veillerons à ce que les membres issus du monde de l’industrie qui siègent dans les différentes instances de ces organisations soient bien informés des priorités de la FEDIL et qu’ils puissent les relayer.

Nous pensons aussi qu’après les travaux sur la stratégie RIFKIN, les aspects de « troisième révolution industrielle » devraient se retrouver dans les priorités de Recherche publique et dans l’offre des organismes publics de recherche et d’innovation.

Si je dis Rifkin, vous pensez évidement transition énergétique, c’est notre troisième priorité !

Le gouvernement vient de présenter ses objectifs 2030 en matière d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Notre fédération partage les objectifs fixés dans l’accord de Paris.

La FEDIL veut jouer un rôle actif dans le dialogue avec les responsables politiques pour y parvenir.

La transition énergétique bouleversera nos économies. Elle présente de nombreuses opportunités à saisir. D’importants efforts de R&D et de transformation de procédés industriels seront requis durant les quinze à vingt années à venir.

Au risque de perdre sa crédibilité sur ce sujet important, l’Europe devra prouver que cette transition se fait avec les industries car la transition énergétique ne se décrète pas, elle se construit.

L’engagement des jeunes montre que la politique climatique se transforme en une sorte de choix de société. C’est pourquoi, Mesdames, Messieurs, il est important de doter les jeunes des connaissances scientifiques et techniques nécessaires pour qu’ils appréhendent cette thématique dans son ensemble. Une intégration de ces sujets dans les programmes scolaires scientifiques serait à notre avis, la bienvenue.

J’en viens enfin au commerce international.

Pour la plupart de nos entreprises, le commerce extérieur est un débouché important. L’exécution des missions de support est aujourd’hui confiée à la Chambre de Commerce.

La FEDIL encouragera avec conviction la Chambre de Commerce à élaborer une véritable stratégie dans le domaine du commerce international. La chambre doit se doter de moyens efficaces et modernes pour offrir à nos entreprises exportatrices ou à celles qui ont la volonté de le devenir, des services de premier niveau, adaptés à la concurrence mondiale.

Pour mener à bien cette mission, la chambre devra au préalable et de manière approfondie avoir une connaissance parfaite et régulièrement mise à jour des besoins précis de ses membres.

Mesdames, Messieurs,

Je viens de vous parler de nos priorités. La FEDIL continuera bien entendu à s’intéresser à d’autre sujets très importants pour ses membres.

Il nous faut un climat d’investissement accueillant. Cela commence par la disponibilité de zones d’activités pour les nouveaux établissements mais aussi pour ceux qui s’agrandissent ou ceux qui doivent se relocaliser, pour les PME luxembourgeoises comme pour les groupes internationaux. La disponibilité passe aussi par la rapidité avec laquelle ces terrains pourront être occupés et par un accès facile aux autorisations requises.

La fiscalité reste un facteur d’attrait important, même si les règles européennes et internationales réduisent la marge de manœuvre des États. Nous sommes en train de monter les compétences nécessaires au sein de l’UEL pour appréhender cette matière complexe qu’est la fiscalité des entreprises.

Nous voulons être à même de mener un dialogue constructif avec les autorités nationales pour le compte de l’ensemble des secteurs économiques représentés par l’UEL.

Nous avons l’intention d’y contribuer avec l’expertise de nos membres.

Le conseil d’administration et la direction resteront à votre écoute et nous nous montrerons capables d’ajuster le tir si besoin en est.

Que voilà un beau programme me direz-vous mais comment s’y prend on pour le réaliser ?

Tout d’abord, Je voudrais adapter la façon de travailler du conseil d’administration : nous avons dans ce conseil des compétences de haut niveau, diverses et complémentaires, des carnets d’adresses nationaux et internationaux à faire pâlir d’envie.

J’ai l’intention de déléguer davantage de responsabilités aux administrateurs qui le souhaitent pour les encourager à couvrir certains sujets traités à la FEDIL.

Ces administrateurs seront là pour supporter et guider la direction dans son action.

Avec la direction, ils représenteront la FEDIL sur les grands rendez-vous dédiés à la thématique qui leur a été impartie. Cela nous permettra de démultiplier nos forces et d’être présents partout où nous pouvons être efficaces.

Ces administrateurs feront régulièrement rapport au bureau de la FEDIL, composé de la présidente et des vice-présidents et au conseil d’administration.

Nous continuerons aussi à travailler sur nos sujets dans le cadre de groupes de projets ouverts à tous les membres intéressés qui veulent s’impliquer. N’hésitez pas à nous communiquer vos disponibilités et votre volonté d’engagement. Nous avons besoin de votre contribution pour être encore plus efficace.

La FEDIL doit être une force de proposition pour le monde politique. L’industrie doit mieux faire connaitre ses préoccupations, ses souhaits, ses besoins et ses contraintes pour une économie florissante.

Avec un nouveau Parlement élu et une nouvelle organisation gouvernementale en place, la FEDIL est en train de compléter et de renouveler son réseau et ses plateformes d’échange avec les responsables politiques et leurs collaborateurs proches.

Durant la dernière législature, Le Haut Comité pour le Développement de l’Industrie fut une de ces plateformes. Une plateforme de ce type avec un travail bien préparé, avec un dialogue de qualité et avec un suivi des deux côtés est essentiel pour que nous, la FEDIL, puissions jouer notre rôle de corps intermédiaire entre le monde politique et celui des entreprises.

Mon prédécesseur a développé le membership et les cotisations pour arriver à des revenus de presque trois millions par an. La fonction de business development sera maintenue. Les contributions de nos membres nous permettent d’agir en toute indépendance. Elles nous permettent de développer une offre de qualité pour un nombre croissant d’entreprises qui font appel à nos services. Les conseils et l’assistance prodigués le sont surtout en relation avec le droit du travail. Les prestations de la FEDIL doivent rester qualitativement élevées.

Je voudrais aussi que nous communiquions encore mieux en interne.

Nous représentons aujourd’hui près de 600 membres. Nous couvrons 37 secteurs d’activités.

La mobilité des responsables d’entreprises et les changements fréquents de fonctions nous obligent à faire connaitre sans cesse l’offre FEDIL auprès de ses membres. Nous allons accentuer nos efforts dans ce sens en utilisant tous les outils de communication modernes et conviviaux qui sont aujourd’hui à notre disposition.

Je voudrais aussi surtout que nous soyons à l’écoute des membres, à votre écoute, pour mieux répondre à vos besoins : nous réfléchissons à organiser des rencontres régionales, des programmes de visites, des plateformes et des associations sectorielles qui pourront devenir des vecteurs d’échange.

Des échanges entre la FEDIL et ses membres mais aussi des échanges entre les membres, qui pourront partager de bonnes pratiques, trouver ensemble des solutions à leurs problèmes et peut-être développer de nouveaux modèles de coopération entre entreprises.

Bref, vous l’aurez compris, j’aimerais que la FEDIL devienne une véritable communauté.

Nous devrons aussi accentuer nos efforts de communication externe : Il y a quelques décennies, chaque famille luxembourgeoise était intimement liée à l’industrie. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il nous faut donc agir pour retisser ce lien entre la population et nos entreprises. Nous tenterons d’expliquer au grand public tout ce que l’industrie apporte à la société et au pays. Nous expliquerons en public et au public les situations des entreprises par rapport à des sujets d’actualité.  Nous représentons 25 % de l’emploi national, nous devons faire connaître nos secteurs d’activités et nos entreprises. Nous devons mettre en exergue leurs nouveaux projets et leurs innovations.

HelloFuture restera un élément important de la communication externe. Avec votre aide, nous l’enrichirons.

J’ai déjà abordé brièvement la relation avec le monde politique. Je veux y revenir car c’est une des missions principales de la FEDIL à mes yeux.

Une économie qui se porte bien est une combinaison d’entreprises dynamiques et performantes et d’un pouvoir politique visionnaire, supporté par une administration efficace.

A une époque où il est de bon ton de vilipender les hommes politiques, il me plait de dire que si notre pays se porte bien, il le doit aussi au personnel politique d’hier et d’aujourd’hui.

Les élus d’aujourd’hui, sont le reflet de la population ou plutôt, dans notre pays, le reflet des électeurs : assez peu nous connaissent, certains nous aiment, d’autres pensent que nous sommes la source de tous les maux.

Il nous faudra les rencontrer, quelle que soit leur opinion pour les informer et leur présenter nos positions et nos convictions.

Nous voulons continuer à développer une relation de confiance avec le monde politique.

Nous ne chercherons pas la confrontation sur la place publique. Nous avons tout à perdre à ce jeu.

Vous me pardonnerez si parfois vous ne nous entendez pas dans la presse aussi fort que vous le voudriez. Sachez que la discrétion n’empêche pas la fermeté. Vous ne nous entendrez pas non plus utiliser un ton triomphal, lorsque nous aurons pu influencer positivement le cours de certaines décisions, parce que seul le résultat nous importe. Nous faisons confiance à l’intelligence de nos membres pour comprendre les avancées que nous comptons bien engranger.

Le chantier est immense, vous le voyez. Nous ne manquons ni d’idées ni d’ambition. Toutes ces tâches, nous ne pourrons pas les accomplir seuls.

L’équipe de la FEDIL, est une petite équipe par la taille : elle est composée d’une vingtaine de collaborateurs. C’est une équipe dynamique et compétente. C’est une équipe de bosseurs, emmenée par un directeur fédérateur qui sait où il va et un secrétaire général dont les compétences ne sont plus à démontrer.

Je les connais depuis longtemps et je veux profiter de cette tribune pour les remercier du bon travail accompli et de leur engagement intelligent au service de notre fédération.

Malgré toutes leurs qualités, ces conseillers ne pourront réaliser à eux seuls les actions de représentation et de soutien dont je vous ai parlé tout à l’heure.

Il nous faudra travailler avec nos organisations partenaires pour compléter et renforcer ces actions :

La Chambre de Commerce, nous en avons déjà parlé, pour la formation, le commerce extérieur et le soutien à la digitalisation.

Luxinnovation pour développer des offres communes comme le Digital Innovation Hub et des thèmes nouveaux comme l’économie circulaire.

Et enfin, l’UEL dont le président nous restera très proche, avec qui nous ferons des propositions en droit du travail, en fiscalité et en sécurité sociale.

Mesdames, Messieurs, je vous l’ai dit, le chantier est immense mais si le chantier est grand, l’enjeu est important.

La raison d’être de nos entreprises, c’est de créer de la valeur. Nous contribuons ainsi à la création de richesses dans notre pays.

L’histoire a montré que la démocratie vit mieux quand l’économie va bien. L’histoire a aussi montré que les partis extrêmes se développent sur les difficultés économiques.

Nos entreprises sont un facteur de croissance et de bien-être pour la population du pays et de la Grande Région.

Il appartient à notre fédération de le faire savoir. Avec l’engagement et le support de chacun d’entre vous, nous y arriverons.

Je vous remercie pour votre attention.

Michèle DETAILLE

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